Six mesures clés pour examiner l’état des L2 d’Ethereum

Le marché baissier sert de test de résistance ultime pour les protocoles, révélant où se trouvent les vrais utilisateurs. Cet article présente une plongée en profondeur dans l’état actuel des solutions Ethereum Layer 2 (L2), étayée par des visualisations de données sur la chaîne.

Depuis 2023, Ethereum a connu une montée en puissance des nouvelles solutions L2. Le L2Beat suit actuellement les 74 L2 et 30 L3s. Cependant, seuls quelques Rouleaux à usage général ont attiré l’attention du grand public, attirant des TVL (Total Value Locked) significatifs et l’activité des utilisateurs. Cette analyse se concentre sur les neuf plus grandes L2.

1. Capitalisation boursière : Capitalisation boursière circulante et capitalisation boursière entièrement diluée

La plupart des L2 ont actuellement un Valorisation après dilution (FDV) de plusieurs milliards, tandis que leur capitalisation du marché circulant reste inférieur à 1 milliard de dollars. Cela suggère qu’une grande partie de leurs jetons n’a pas encore été mise en circulation.

La seule exception est le Mantle (@0xMantle), où 52 % de son stock de jetons a déjà été débloqué, ce qui en fait la seule L2 dont la capitalisation boursière en circulation dépasse le milliard de dollars.

Cette disparité entre une FDV élevée et une faible offre en circulation est l’une des raisons pour lesquelles de nombreux airdrops récents n’ont pas répondu aux attentes des utilisateurs. Il est difficile d’estimer les valeurs actuelles, l’incertitude entourant les tendances à la baisse potentielles à l’avenir.

2. Valeur totale bloquée (TVL)

En ce qui concerne le TVL, la plupart des chaînes ont connu un été difficile, à l’exception des Scroll (@Scroll_ZKP), Linea (@LineaBuild) et Mantle (@0xMantle), qui disposent de programmes d’incitation permanents.

Cependant, le programme de parachutage du Linea existe depuis près d’un an et l’intérêt de la communauté a diminué par rapport aux initiatives plus récentes, telles que le Le parchemin.

Pendant le marché baissier, zkSync (@zksync) et Blast (@blast) ont été les plus durement touchés. Les deux chaînes ont émis des jetons cette année, ce qui a entraîné une migration des liquidités vers des plateformes plus attrayantes.

3. Frais et activités de transaction

Depuis le Amélioration de Dencun, le la disponibilité des données (DA) n’a plus d’impact significatif sur l’économie d’Ethereum, affectant les frais à la fois sur Ethereum et sur les L2. Il est donc essentiel d’étudier la relation entre la dynamique des frais et l’activité des transactions.

En raison de la demande spéculative et de son statut de plateforme privilégiée pour les nouveaux lancements d’Ethereum L2, Base (@base) a connu une forte croissance avec un volume de transactions en constante augmentation.

En revanche, malgré les incitations constantes du Linea, le zkSync et, de manière surprenante, le Linea ont enregistré des performances inférieures.

4. Utilisateurs actifs mensuels (UAM)

Dynamique de l’UAM sont un indicateur clé de la rétention des utilisateurs sur les chaînes L2 et révèlent des tendances similaires. Mantle (@0xMantle) et Base (@base) sont les plus performants, tandis que Starknet (@StarknetFndn), zkSync (@zksync) et Blast (@blast) sont à la traîne.

Si l’on compare les données MAU avec FDV, il est clair que le Starknet est considérablement surévalué par rapport au Arbitrage, au Optimisme et même au zkSync.

5. Entrées et sorties de pont

Le flux net de la passerelle, qui mesure le flux d’actifs entrant et sortant d’une chaîne, est un indicateur clé pour évaluer les nouveaux utilisateurs et les entrées de capitaux. Parmi les L2, les Arbitrum (@Arbitrum), Starknet (@StarknetFndn), Optimisme (@Optimism), Base (@base) et Mantle (@0xMantle) présentent des flux nets positifs, Mantle affichant l’écart le plus important entre les entrées et les sorties.

En revanche, les Linea (@LineaBuild), zkSync (@zksync) et Blast (@blast) ont enregistré des flux nets négatifs.

Le cas le plus surprenant est celui de l’équipe Blast (@blast), qui compte désormais plus de 300 développeurs principaux membres (la plupart des L2 en comptent généralement 30 à 50). Cette grande équipe soumet également une quantité importante de code. Sur quoi travaillent-ils exactement ? Jusqu’à présent, aucun détail n’a été révélé.

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